Récupération/recyclage des branches sous les 6 lignes électriques

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Depuis plusieurs années, des citoyens de Château-Richer font la récupération et le recyclage des branches et bois raméal sous les lignes de transport d’électricité sur la Côte-de-Beaupré. La technique utilisé, c'est celle du bois raméal fragmenté. La pratique de fragmentation des bois raméaux pour la fertilisation des sols agricole et forestier est pratiquable et devrait être incluse dans les coûts de production de l’électricité.   Au moins trois des six lignes de transport au-dessus des meilleurs sols agricoles de la Côte sont directement concernées.

 

 

 

 

Trois des six lignes  sur la Côte de Beaupré équivalent à une largeur de 900 pieds sur une longueur d'une trentaine de kilomètres de terres les plus fertiles. La dernière de ces lignes de 750,000 volts fut construite en 1974.

 

 

Les propriétaires des terrains sous ces emprises sont toujours responsables de l’accès aux pylônes, clôtures, fossés d'irrigation.Ils paient des taxes foncières pour l'espace de terrain sous ces emprises, mais doivent subir tous les inconvénients de ces lignes et pylônes de transport sans aucune compensation pour une servitude à vie. Ils défraient les coûts de leur électricité au même prix que tout le monde.   En outre, ces emprises sont considérées par la population comme voies publiques pour les motos-neige, véhicules tout terrain, motos, chasseurs, etc. 

Hydro-Québec est une entreprise étatique aux profits énormes et les propriétaires continuent à contribuer gratuitement sans aucune compensation pour leurs sol et forêt pris en otage.  Cependant, il y a un retour possible pour la fertilité du sol agricole et forestier en récupérant les broussailles qui doivent être fauchées tous les six ans et sont laissées au sol en pure perte, l’usage  des herbicides ayant maintenant cessé sous la pression des citoyens. 

Si la MRC est conséquente avec ses démarches pour un « développement durable », elle doit d’abord voir à implanter cette pratique dans les coûts de l’électricité.     Céline Caron, vice-présidente, CECB, 29 novembre 2011